À l’approche de l’élection présidentielle, les candidats se préparent plus que jamais à l’affrontement. Du côté de Valérie Pécresse, il l’heure de passer à l’attaque face à son principal adversaire Emmanuel Macron, qui culmine dans les sondages. Selon Le Point, la candidate des Républicains aurait ainsi ordonné à ses équipes de se « désinhiber. »

Alors que l’élection présidentielle aura lieu dans deux mois, les candidats peaufinent leur projet et perfectionnent leur stratégie dans les moindres détails. Plus que remporter des voix, le but est aussi de battre ses adversaires. Si Valérie Pécresse en a un dans le viseur, c’est bien Emmanuel Macron. Celui qui n’est pas encore officiellement candidat, mais qui la surpasse aujourd’hui dans les sondages est, avec Marine Le Pen, le principal concurrent de la candidate des Républicains. Et elle ne compte pas y aller de main morte. Comme le rapporte Le Point ce vendredi 11 février, la présidente de la région Île-de-France aurait ordonné à ses équipes d’attaquer sans vergogne le chef de l’État et son quinquennat (qu’elle n’a pas manqué de fustiger au passage).

Selon Le Point, lors d’une réunion de campagne, début février, au QG de Valérie Pécresse, rue Torricelli (Paris 17e), cette dernière aurait effectivement adjuré à ses proches collaborateurs : « Il faut y aller maintenant ! Il faut taper, le débusquer ! » Avant de renchérir : « Il dit que la France a renoué avec la croissance, c’est faux. Son bilan a des faiblesses : il n’a rien fait sur le logement. Lâchez-vous, désinhibez-vous ! Je vais y aller à fond et vous emmener vers la victoire !« , a promis la prétendante à l’Élysée.

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« On a aujourd’hui un bilan qui est mauvais » : Pécresse fustige Macron

Toujours d’après Le Point, Valérie Pécresse aurait par ailleurs accusé Emmanuel Macron d’avoir « la main qui tremble » et d’avoir été trop dépensier lors de son quinquennat. Conséquence, selon elle, de son mantra du « quoi qu’il en coûte. » Mercredi 2 février, alors qu’elle était invitée sur le plateau de CNews, la femme politique avait déjà attaqué son rival. Notamment sur son éventuelle absence lors du débat prévu avant le premier tout de l’élection. « Je trouve ça tout à fait lâche de ne pas venir défendre soi-même son bilan« , avait-elle lancé. Avant d’ajouter : « On a aujourd’hui un bilan qui est mauvais sur les services publics : une école en souffrance, une justice noyée, une santé à bout de souffle« , mais aussi « 32% de hausse des violences, 270 000 titres de séjour délivrés, 100 000 réfugiés dont on sait qu’ils ne repartiront pas« , avait pointé du doigt l’épouse de Jérôme Pécresse. En effet, l’heure semble plus que jamais à l’affrontement entre la candidate et le président sortant.

Article écrit en collaboration avec 6Medias.

Crédits photos : Philippe Millereau/Paris2024/Bestimage

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